Chez LD Formation & Conseil, nous sommes engagés dans la promotion d’un environnement de travail inclusif et respectueux. C’est pourquoi nous avons décidé de consacrer cet article à un sujet crucial : les agissements sexistes au travail.

📊 Une réalité alarmante

Une étude menée en février 2021 par le collectif #StOpE a révélé une statistique alarmante : 82 % des femmes sont régulièrement confrontées à des attitudes ou des décisions sexistes dans le monde professionnel. 😮📊

🔍 Comprendre les agissements sexistes

Selon le Code du travail, l’agissement sexiste est défini comme « tout agissement lié au sexe d’une personne, ayant pour objet ou pour effet de porter atteinte à sa dignité ou de créer un environnement intimidant, hostile, dégradant, humiliant ou offensant. » Cela signifie qu’il existe trois conditions cumulatives pour qu’un acte soit considéré comme sexiste :

• Le caractère subi de l’acte, c’est-à-dire l’absence de consentement.
• Le lien avec les stéréotypes de genre.
• Le caractère négatif, puisqu’il délégitime une personne ou crée un environnement de travail délétère. 😤💼

Il est essentiel de noter que l’agissement sexiste peut être intentionnel ou non, ce qui le rend d’autant plus insidieux. 🙅‍♀️🙅‍♂️

🔢 Les différents types d’agissements sexistes

Les agissements sexistes prennent plusieurs formes au sein du marché du travail. On peut les regrouper en trois catégories principales :

• Le sexisme hostile, englobant la misogynie et le machisme.
• Le sexisme ordinaire, se manifestant par des blagues, des gestes ou des marques d’incivilité.
• Le sexisme bienveillant, souvent basé sur une forme de paternalisme envers les hommes ou les femmes. 😡👊🙅‍♀️

Le sexisme ordinaire est malheureusement très répandu. Par exemple, huit salariées sur dix affirment avoir déjà entendu des blagues sexistes en milieu professionnel. L’humour ne doit pas servir de prétexte pour véhiculer des clichés sexistes. 😠🤬

Les marques d’incivilité sont également courantes, comme le fait de donner des surnoms aux femmes, pratiquer le « manterrupting » ou le « mansplaining », qui sapent la confiance des femmes au travail et les empêchent de s’exprimer librement. 🗣️💬

🛡️ Agissements sexistes : qui peut aider les victimes ?

Depuis la loi du 2 août 2021, l’agissement sexiste est devenu une infraction au même titre que le harcèlement sexuel, et constitue même un délit en cas de répétition. Les employeurs, via leur CSE (Comité Social et Économique), ont la responsabilité de veiller à ce qu’aucun salarié ne soit victime de ce type d’agissement.

De plus, depuis le 1er janvier 2019, la loi oblige les entreprises à désigner un ou plusieurs référents pour lutter contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes. 📅🤝

Ces référents ont pour rôle de prévenir et de sanctionner les comportements déviants. Les médecins du travail, les professionnels des ressources humaines et les managers peuvent également jouer un rôle essentiel en accueillant la parole des victimes et en agissant en conséquence. 🗣️📋

Chez LD Formation & Conseil, nous encourageons activement nos clients à mettre en place des politiques de prévention et d’intervention contre les agissements sexistes. 🤝💼

🌟 Conclusion : vers un environnement de travail respectueux

Ensemble, nous pouvons contribuer à créer un environnement de travail où l’égalité et le respect sont la norme, et non l’exception. 💪🌟